Une larme s'étale,
s'installe, s'enflamme,
s'infiltre de sa joue à son regard,

et coule sur le col de son costard.


Un rictus contracté
s'étouffe en mots étranglés.
Oser penser à la douceur,
lui permet de reprendre sa respiration.


Comment peux-t-on passer,
de l'amour à la haine,
de l'humidité à la sècheresse,
du regard à l'indifférence ?

Mais tu es là,
Tu touches, tu transformes
tu rassures, tu susurres,
Sans mots formés,
Sans sons créés.

Mon chéri je suis arrivé;
il est super cet hôtel.
Le voyage a été long ,
je suis fatigué,
mais c'est si bien

Je suis là sur ce canapé lit.
Une couverture sert de drap
à mon coeur malade.
Les sanglots étouffés, séchés,
n'arrivent pas à sortir.

Tout par en couille.
Tu me tirailles,
je déraille.
La haine s'installe,
par un ping pong insensé.

Je te sens, tu es près de moi.
Ton regard de ballerine
n'en finit pas de m'effleurer
Une douceur est entrain de naître.

Rien ne peut mourir,
à part la souffrance.
La vie est un éternel recommencement
où l'Amour règne en maître.

Aimer est la plus belle chose qui existe au monde
elle transforme et transcende les larmes.




 


 

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(*)