De "La cave qui se rebiffe" au "secret d'alcove", ce n'est qu'une histoire de LI
 
Trop fatigué vous m'avez épuisé.
2 jours encore à me reposer
Pour retrouver ma forme, ma terre,
Avec l'aide de ce saint-nectaire.


Tiens j'y pense
Je m'en couperai bien une tranche.
Son odeur de cave, sa moisissure,
Font tomber lentement, toutes mes armures.


Je redeviens le petit garçon
Qui contournait les interdictions,
En pénétrant cette cave, ce paradis
Que mon grand-père m'avait interdit


Des bouteilles par centaines  en bazar,
Vides pour la plupart,
Mélangées, empilées, ces demoiselles, trois-quarts et demi-quarts
Empoussiérées,  attirent mon regard..
 
Elles appellent, me convient
A venir leur redonner vie,
D'un coup de main faire sauter leur poussière,
pour leur faire retrouver  leur beauté altière.
 
Je suis dans leur antre,
Si proche de leur chambre,
Etonné de les voir ainsi
Prêtes à franchir l'interdit.,
 
 
Je passe un doigt qui laisse une trace
Ai-je bien entendu, elles rendent grâce
Leurs bouchons sautent, le liquide se répand
Sur ma menotte d'enfant.
 
Surpris par cette réaction subtile,
Je recule et me défile,
Vers l'oeil de lumière céleste,
Sans demander mon reste.
 
Ma vie, plus jamais ne fut la même
Après cette expérience, cet anathème.
Un peu comme si j'avais découvert
Le secret libertin d'Henri mon grand-père.

 

 

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